Née à Saragosse, en Espagne, Marta Domingo est bercée par les musiques ibériques et le flamenco. Dès son plus jeune âge, elle chante et danse les rythmes traditionnels de sa région. Elle suit des cours d’art dramatique et très vite elle se produit sur scène en tant que comédienne et chanteuse.

Dès son arrivée à Paris, et après quelques incursions dans le théâtre et le cinéma, elle se consacre à la musique, se rapproche des musiciens de la diaspora latino-américaine et intègre plusieurs orchestres de salsa et son-cubain. Parallèlement, elle explore d’autres univers : celui du jazz et l’improvisation, de la chanson française et du swing. Elle deviendra même la voix d’un big band rockabilly.


C’est en 2017 qu’elle se révèle comme auteur-compositeur-interprète dans un projet plus personnel et intimiste que les précédents. En duo, trio ou quatuor, elle nous livre ses compositions aux rythmes de boléro, bossa-nova, cumbia ou fandango. Elle revisite aussi les classiques de la chanson latino-américaine en leur donnant un soupçon de flamenco et une pointe de jazz.

Elle aborde dans ses textes en espagnol des sujets actuels et universels : la condition de la femme, la solitude, la résilience, et la question de l’identité chez l’émigrant, inspirée par le lyrisme et l’engagement des grandes figures de la musique populaire en espagnol comme Paco Ibáñez, Joan Manuel Serrat ou Violeta Parra. Sur scène, la grande complicité avec ses musiciens permet à l’émotion de prendre tout son envol.

© Ariel Arias

Parallèlement à son projet personnel, elle travaille coude à coude avec d’autres femmes artistes et engagées. En 2019, elle collabore avec les Amazones d’Afrique dans son dernier album « Amazones Power »  (Real World Records) apportant sa touche hispanisante au noble combat de ces grandes dames de la musique africaine.

Elle est également l’une de voix lead et auteur compositeur de Yemaya la banda. Un groupe de salsa féminin au sein duquel elle parcourt la scène française et européenne de world music depuis vingt ans déjà.